Premier texte

Mes vacances d’été

Comme la plupart de mes collègues universitaires, j’ai passé la majeure partie de mon été à travailler. J’ai travaillé au Centre de la petite enfance Des premiers pas, situé à Hull. Par contre, j’ai aussi eu droit à des vacances bien méritées avant de revenir à l’Université du Québec en Outaouais. J’ai passé 9 jours à Jackson, au New Jersey. Je suis allée dans un parc d’attractions nommé Six Flags Great Adventure and Wild Safari. J’ai essayé des manèges vraiment amusants, beaucoup plus qu’à La Ronde de Montréal. Par exemple, l’un des manèges que j’ai essayés est celui qui, à ce jour, est le plus rapide au monde. Il se nomme Kingda Ka et atteint une vitesse de 225 km/h en trois secondes et il a une hauteur de 456 pieds. Il est très amusant et il donne beaucoup de sensations fortes. Je suis aussi allée à Wild Safari, qui ressemble au Parc Safari mais en beaucoup plus long, et finalement à Six Flags Hurricane Harbor, qui est un très beau et très grand parc aquatique. Après ces 9 jours bien remplis, je suis allée me détendre pendant 5 jours dans un Days Inn situé à Niagara Falls, en Ontario. J’ai visité l’endroit parce qu’il y avait plusieurs choses à faire et à voir. Bien sûr, je suis allée voir les Chutes Niagara. Je suis même allée dans les cavernes qui sont situées sous les Chutes Niagara et j’ai trouvé cela très impressionnant. Finalement, j’ai dû revenir puisque nous recommencions l’école. Je garde de ces vacances de très bons souvenirs et surtout, de grandes palpitations cardiaques.

Commentaire :

            J’ai bien aimé faire cet exercice, mais je me rappelle qu’au primaire j’aimais bien faire ce genre de récit à la rentrée. Cela me permettait de savoir ce que mes amies et amis avaient fait durant leurs vacances d’été. Plusieurs de mes enseignants de l’époque nous demandaient souvent de dire une anecdote qui nous était arrivée. C’était très amusant. L’exercice de cette semaine m’a fait prendre conscience que depuis le secondaire, je dois toujours faire un brouillon papier avant de l’écrire au propre parce que j’écris toujours trop de choses et que je dois en couper. Donc, c’est important, pour moi, de faire un brouillon sur lequel j’écris, je raye et je corrige mon texte. Finalement, cet exercice m’a rappelé de très bons souvenirs de mon été.

Comments

[Angel]

Je suis bien contente de vos commentaires. En effet, je crois que vous avez compris que pour moi, en tant qu'étudiante et future enseignante, je considère que le brouillon est une stratégie très efficace pour faire une bonne rédaction. J'ai bien aimé le commentaire de Casendra qui dit que de faire les choses devant les élèves est une bonne façon de leur inculquer ce que l'on veut qu'ils fassent. En effet, je crois que de faire devant les élèves ce que l'on veut qu'ils fassent rend crédible ce qu'on leur demande de faire et pourquoi. J'ai aussi bien aimé le commentaire d'Émilie qui disait que leur demander de faire un brouillon est une bonne façon de leur donner les outils nécessaires pour avoir une bonne structure de rédaction. Je considère que ce que tu as fait avec ton élève anglophone était une bonne façon pour lui apprendre à ce débrouiller par lui-même. Ainsi, il sera quoi faire dorénavant. Finalement, le commentaire de Suzanne me fait penser à ce que je demandais de faire à mes élèves de deuxième année. On leur demandait de souligner avec un marqueur de couleur les mots ou les syllabes qu'ils ne comprenaient pas. Ainsi, je suis d'accord avec toi lorsque tu affirmes qu'une grille de correction est un bon outil complémentaire pour une bonne rédaction, en autant que les élèves soient au courant de ce qu'elle contient.
Angel

[Souzy]

Tout d'abord, je dois dire que je suis d'accord avec toi sur l'importance de faire un brouillon avant d'écrire un texte au propre, car moi aussi j'écris toujours trop de texte et je dois en couper. Je dois aussi ajouter que le brouillon est un outil très important pour faire une bonne auto-correction. Je me souviens que certains de mes professeurs, pour nous habituer à corriger nos erreurs, nous faisaient surligner les mots en différentes couleurs, selon qu'ils soient des noms communs ou propres, des adjectifs, des verbes, etc. Cela nous permettait de bien les différencier et de faire une correction plus efficace car nous étions obligés de regarder les mots un par un et de les analyser. Nous pouvions aussi nous fier à une grille pour compléter notre correction. Bref, tout come toi, je considère le brouillon comme essentiel à la remise d'un bon travail écrit, et je crois qu'une grille de correction s'avère un bon complément au brouillon.

[Mimille]

J'ai bien aimé lorsque tu as parlé de ton habitude d'écrire des brouillons, puisque ça m'a un peu rappellé ce que j'ai écris sur mon blog, en ce qui concerne la structure d'un texte. En effet, lorsque nous habituons les enfants à suivre certaines étapes, ils acquièrent de bonnes habitudes de travail, et encore plus lorsqu'ils nous voient le faire! Ceci me rappelle un garçon que j'ai rencontré lors de mon premier stage. Celui-ci venait souvent me voir puisqu'il ne comprenait pas toujours la tâche qu'il devait accomplir: premièrement, il était anglophone et deuxièmement, il avait des troubles d'apprentissages. Par conséquent, lorsqu'il voulait des explications, je lui demandais toujours de me lire la question à haute voix, et ce, pour deux raisons: pour le faire travailler ses habiletés en lecture et pour savoir quelles directives il ne comprenait pas. Après quelques consultations, il venait me voir, et sans même m'adresser la parole, il commencait à me lire la question! Tout cela pour dire que les enfants ont besoin d'une structure et de procédures à suivre afin de pouvoir adopter des comportements qui amélioreront leurs habiletés, et qu'ils utiliseront automatiquement au fil du temps.

[Casendra]

Tout d’abord, j’espère que le fait que tu fasses encore un brouillon avant d’écrire au propre te permettra d’expliquer aux élèves à quel point c’est important. Un enseignant qui prône que les élèves doivent faire quelque chose en particulier et qui ne le fait pas lui-même manque souvent de crédibilité. Je me souviens qu’un de nos professeurs d’université nous disait que, lorsqu’il enseignait au primaire, il utilisait souvent le dictionnaire devant les élèves et cela, même s’il n’en avait pas besoin. Il savait qu’il était un modèle pour ses élèves, donc si lui le faisait, eux aussi allaient le faire. En résumé, nous devrons montrer le bon exemple à nos élèves.
Au plaisir de te lire.
Casendra St-Amour